jeudi 3 juillet 2008

Usages et acceptibilité sociale des TIC. Intervention de M.Alain Somat de Rennes 2.


Notes de conférence sur CCI PRO le 3 juillet 2008 à la CCI de Rennes.
Programme de l'atelier 2 ici.


I/Usages :

- utilité

- utilisabilité (adaptation, ergonomie...)

- acceptabiilité sociale

(question sur la notion d'intention).

Quelles sont les contraintes sociales et normatives qui conduisent les usagers à recourir effectivement à une technologie :

-> est-on porté par une communauté à utiliser une technologie ?

L'acceptabilité sociale est un déterminant plus important encore que l'utilité et l'utilisabilité.

Or on travaille avant tout sur l'utilité et l'utilisabilité et non sur l'acceptabilité sociale.

La mesure de l'usage :


a) Utilité :


enquête concepteurs et enquête usagers

b) Utilisabilité : mesure de

- l'efficacité (notion de performance)

- l'efficience (produire la tache avec le minimum d'efforts)

- satisfaction (nivecau de confort ressenti)

- apprenabilité et mémorisation

c) MESURE DE L'ACCEPTABILITE SOCIALE

- état de l'art

- etudes socio-historiques

- enquêtes par questionnaire

- enquêtes par focus group

- mettre les personnes en situation et les observer, voire les faire parler

- surveillance automatisée du comportement des utilisateurs

II/TECHNOLOGIES COLLABORATIVES

La construction commune de manières de voir, d'agir et de connaître. La technologie peut être un formidable vecteur pour que la société produise des pratiques communes.

Pb : il faut qu'elles soient utiles, utilisables, et quelles soient socialement acceptables. L'acceptabilité sociale détermine la collaboration de manière à ce que chacun soit engagé dans la production de ce savoir partagé.

Or la collaboration peut améliorer la créativité.

- le groupe favorise le changement

- le groupe conduit à prendre plus de risques (seul on est plus prudent)

- le groupe favorise la confrontation d'idées divergentes et donc la prise en compte de compétencecsc autres que la sienne

- le groupe améliore le climat social et de participer à la performance.

Mais la collaboration peut limiter la créativité

- le groupe peut entraîner du confirmisme

- le groupe peut entraîner de la soumission

- le groupe peut entraîner l'émission d'un comportement majoritaire (mais à laquelle il n'y a aucune adhésion forte indivisuelle)

- le groupe peut entraîner un appauvrissement des idées

Qu'est-ce qui bloque la créativité ?

- les traditions, les habitudes

- l'autorité, le poids des statuts et des rôles

- le poids des normes

- la raison et les règles de fonctionnement : il faut suspendre le comprotement rationnel

Pour lever ces freins il faut lever les freins à la spontanéïté.

-

lundi 28 avril 2008

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